En attendant le match face à l’équipe d’Evreux, première de la poule, on discute avec Justine Chéreau, qui signe sa première saison en tant que passeuse titulaire des Burdis. Etat d’esprit d’avant-match, travail de fond, vie de sportive professionnelle également étudiante : c’est Justine, et c’est bien !

A l’approche du match à Evreux, et après un des rares week-end sans match, quel est l’état d’esprit du groupe ?
« Nous sommes toutes extrêmement motivées et en forme après ce week-end libre. On sait que ce match va être un combat, Evreux est une équipe solide qui n’est pas du genre à donner des points gratuitement. Il va falloir se donner à 100% pour pouvoir décrocher les trois points importants pour rester dans la course des play-offs. »

Pour cette première saison en tant que passeuse titulaire des Burdis, quel regard portes-tu sur ton évolution ?
« Je suis très contente de cette première titularisation, je suis heureuse qu’on me fasse confiance. Je me sens à l’aise dans l’équipe et de plus en plus confiante dans mon jeu. J’apprends match après match même si j’ai encore énormément de choses à apprendre, cela me motive à continuer de travailler. »

Une blessure à la cheville est venue ternir ta saison, comment ça se gère ? Est-ce que, malgré tout, des choses positives en ressortent ?
« Cette blessure n’a pas été facile à gérer au début car c’était ma première en tant que volleyeuse, je n’avais jamais connu ce sentiment. J’avais un peu la sensation de laisser tomber l’équipe. Ce n’était pas une grosse blessure, avec le staff on a tout fait pour que je revienne le plus vite possible et j’ai également pu profiter de la pause des vacances de Noël pour me reposer et bien me remettre. Bien sûr, je pense que cette blessure a permis de voir que nous avions un groupe fort et très soudé et qu’on pouvait compter sur tout le monde. » 

Parallèlement à ta carrière de joueuse professionnelle, tu es étudiante ? Comment tu t’organises ?
« Effectivement, je suis en master 1 STAPS, ce n’est pas quelque chose de facile à gérer tous les jours, cela me fait des grosses journées par moments et ce n’est pas facile de trouver du temps pour travailler. J’ai la chance que l’université m’aide beaucoup, un service ouvert par la faculté me permet d’avoir accès aux cours sur une plateforme en ligne, si je ne peux pas y assister à cause d’un entrainement ou d’un match. Cela me permet de rattraper les cours que je manque et de mener à bien mon double projet pour réussir dans mes études. »

Les Burdis font jusqu’à maintenant une belle saison : à quoi ça tient, d’après toi ?
« Je pense que, comme je l’ai dit plus haut, notre groupe est solide. On s’entend toutes bien et on sait qu’on peut compter les unes sur les autres. Je pense que c’est grâce à cette cohésion de groupe qu’on arrive à se sortir de situation compliquée en match. Mais cela ne suffit pas, ça fonctionne bien également car on s’entraine dur à l’entrainement et qu’on essaye un maximum de se tirer vers le haut, vers notre objectif commun. »

Le match
Evreux vs Les Burdis, samedi 20 février à 18 h 30 en direct sur facebook.