Méga gros zoom sur Anthony Boulfié, entraineur-adjoint de Guillaume Condamin auprès des Burdis’ : parce que c’est un rôle clé dont on parle peu, parce que c’est sa deuxième saison chez BMV, parce qu’il dit plein de choses très intéressantes ! A l’aube du dernier match à domicile de cette saison folle, qui est aussi l’avant-dernier match de la saison, « Antho » papote de l’équipe, de son rôle et du staff, et c’est tout de suite maintenant !

BMV a gagné son dernier match 3/2, comment êtes-vous allé chercher cette victoire ?

« Combativité, solidarité et super état d’esprit, peu importe la manière, il fallait cette victoire.
On savait que ça allait être très dur de gagner à l’extérieur dans un contexte aussi stressant (classement, départ de Zsofia Gyimes et blessure de Camille Chalard) !
Au final, c’est peut être le match le plus important de l’année.
Les filles ont réussi à prendre 2 points très importants au vu du classement. Ce match nous a permis aussi de voir que les filles pouvaient s’adapter avec ce nouveau système sans Zsofia, partie en sélection Hongroise.
Les joueuses se sont appuyées sur un gros travail tactique de Guillaume, ce qui a permis à Justine Chéreau, Sabryn Roberts et Diane Picard de bien remplir leur « nouveau » rôle dans cette nouvelle configuration.
Les Burdis sont prêtes pour les deux derniers combats : chez nous contre St Laurent du Var et à Rennes pour le dernier match de l’année. »

Deuxième saison d’entraineur-adjoint pour toi, que penses-tu de ton poste et de ton évolution ?

« Après une première année compliquée sportivement et un arrêt brutal à cause du Coronavirus, j’avais hâte de revenir au Palais des Sports et de reprendre la compétition.
Je suis heureux et fier de continuer avec ce super nouveau groupe, je m’y sens bien. J’ai énormément appris auprès de Guillaume, un entraîneur confirmé qui connait très bien le niveau pro et qui a une belle vision du volley.
J’ai sa confiance et celle du bureau directeur, j’essaie d’apporter mon aide d’une manière ou d’une autre pour pérenniser ce club au haut niveau.
Le staff et le bureau me prouvent leurs confiance en m’incitant à passer certaine formations pour continuer ma progression au seins du club.
Personnellement, j’ai trouvé un bon rythme entre mon travail chez AQMO et les entrainements. C’est un super équilibre et je suis conscient d’avoir de la chance quand certains ne peuvent ni travailler, ni faire du sport en ce moment. »

On parle peu du rôle de l’entraineur-adjoint, comment le définis-tu ?

« Aider l’entraineur ! Aider les joueuses ! Aider le club, avec toujours en ligne de mire la progression de l’équipe et de BMV. J’ai un rôle tampon. J’essaie de faire le lien entre le coach et les joueuses.
Mon rôle n’est pas le même aux entrainements, où j’aide au bon déroulement des exercices, par exemple.
Pendant les matchs, mon rôle est orienté logistique et stats, un bras droit pour décharger Guillaume de certaines tâches. En fait je suis un peu comme Bernardo avec Zorro. Je reste discret, à ma place… et j’apprends.
D’ailleurs, cette année, j’ai appris à utiliser certains logiciels, ce qui me permet d’aider le coach aux découpes vidéos
Je suis aussi là pour les joueuses, c’est important pour elles de savoir qu’elles peuvent s’appuyer si besoin sur moi, mais aussi sur Rémi, notre préparateur physique, Valentin notre kiné et Romain, notre préparateur mental.
Je m’entends bien avec chacune d’entre elles, elles sont toute différentes mais toutes très attachantes, avec de grosse personnalité… même si my english is not good, j’ai pu aider tout le monde cette année, enfin I hope ! »

Et jouer sans public, en vrai, ça fait quoi ?

« C’est triste… les filles le ressentent, même si elles arrivent à faire abstraction de ce contexte particulier, mais on aurait aimé partager nos victoires à la maison, surtout cette année où nous n’avons enregistré qu’une seule défaite au Palais des Sports…
On va dire que l’avantage c’est que les joueuses entendent mieux les consignes du coach. Mais il est vrai qu’un match de volley sans supporters, c’est un moteur en moins. Pour les matchs à l’extérieur, c’est différent, cela peut être un avantage….
Mais ça manque, c’est certain, et j’ai vraiment hâte de retrouver la véritable ambiance de la salle. »

Propos recueillis le 27/04/2021


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